Table
Une cartographie détaillée des émissions de CO2 des villes par Google (EIE)
Cette initiative du géant américain, en collaboration avec la Convention mondiale des maires pour le climat et l’énergie (GCoM), est disponible pour le moment principalement en Angleterre avec plus de 75 villes. EIE permet d’avoir une cartographie détaillée des émissions de CO2 des villes. Cela fournit notamment des données allant du général au plus spécifique telles les émissions des transports et des bâtiments, la qualité de l’air ou le potentiel solaire sur les toits. Grâce aux données de localisation de Google Maps, l’EIE peut par exemple identifier la taille d’un bâtiment et ainsi déterminer s’il s’agit d’une maison ou d’un bureau, et les agréger aux réseaux locaux pour estimer sa consommation énergétique. Il peut même examiner le trafic, les modes de déplacement ou encore les distances parcourues.
Vue satellite
De plus, il est capable d’analyser des images satellites pour déterminer quels toits sont les mieux adaptés à l’énergie solaire. Par ailleurs, il propose également des liens vers d’autres informations essentielles, telles que les moyens de réduire les émissions. Il est alors possible de modifier ou personnaliser les facteurs d’émissions pour jouer des scénarios spécifiques. Accessible à tous, EIE permet aux utilisateurs de sélectionner des villes pour connaître leur empreinte carbone actuelle. Mais cet outil s’adresse en particulier aux urbanistes.
EIE, un outil qui permet aux petites et moyennes villes de penser et agir pour le climat grâce à Google
De nombreuses villes, telles que New York ou Berlin se sont engagées à réduire leur empreinte carbone de 80% au cours des 30 prochaines années. Mais les petites et moyennes villes n’ont pas forcément les mêmes ressources pour y parvenir et ainsi lutter efficacement contre le réchauffement climatique. C’est pourquoi Google, a décidé de rebattre les cartes avec sa dernière pépite, EIE. En effet, son utilisation est assez vaste et précise.
Cet outil va permettre aux municipalités de recevoir des données particulièrement précises sur la qualité de l’air et représente ainsi une véritable opportunités pour ces villes qui veulent également agir pour l’environnement. EIE est donc conçu pour rendre bien plus simple et fluide cette collecte de données en permettant à les villes de compléter leurs inventaires de données actuels en quelques clics. Cela permettra donc aux urbanistes d’avoir des informations suffisamment précises pour envisager des projets spécifiques comme par exemple la construction d’une nouvelle ligne de transport en estimant notamment l’impact de la ligne sur le profil d’émissions de la ville. Mais à terme, Google prévoit de d’élargir son champs d’action en fournissant ces informations à des milliers de villes et de régions du monde entier.
Des géants technologiques au service du climat (EIE)
L’EIE est le fruit d’autres projets, tels que Project Air View, liés au climat de Google, qui a annoncé mettre à disposition des données locales sur la qualité de l’air. Dans le cadre de ce Project Air View, démarré en 2018, Copenhague a été choisi pour équiper les véhicules Google Street View d’instruments scientifiques pour mesurer la qualité de l’air au niveau de la rue. À l’origine réservées à des scientifiques et le conseil municipal, ces données sont désormais accessible au grand public. Il n’y avait jusqu’ici que trois stations fixes qui surveillaient la qualité de l’air. Mais elles sont présentes en partie pour vérifier la cohérence de ces informations recueillies par Google.
Les EIE Labs, l’ensemble des projets liés aux climats de Google, ont produit une importante collecte de données de haute qualité relatives à l’impact carbone des villes, essentielles pour encourager l’action collective. ils s’inscrivent ainsi dans le cadre des projets de l’entreprise pour mener des initiatives durables. Google est donc l’un des précurseurs dans actions écologiques, alors que alors que les entreprises technologiques se font de plus en plus concurrence pour être les plus écologiques de toutes. Microsoft annonce l’objectif d’atteindre une consommation d’énergie renouvelable de 60 % dans ses datacenters d’ici 2020. De son côté, Apple déclare être désormais alimentée à 100 % par des énergies renouvelables dans le monde entier. HP, qui s’engage à ce que chaque page imprimée soit neutre en carbone, ou encore Dell, voilà tant de géants de l’industrie technologique qui ont su se mettre au service du climat.
La Tech au service de l'environnement
Technologie et environnement ne sont pas incompatibles, bien au contraire !
EIE est l’un des nombreux exemples d’actions qui montrent que la technologie peut grandement faciliter la lutte contre le réchauffement climatique, que ça soit pour les décideurs ou le grand public. Grâce notamment à ces nouveaux outils, nous pouvons désormais tous agir à notre échelle.
Vous souhaitez en savoir plus sur notre chartre éthique et notre vision de la société ? N’hésitez pas à nous contacter dès à présent !
Trois idées à retenir
Qu’est que l’EIE ?
L’EIE est une initiative de Google, en collaboration avec la Convention mondiale des maires pour le climat et l’énergie (GCoM). Elle est disponible en Angleterre avec plus de 75 villes. Il s’agit d’une cartographie détaillée des émissions de CO2 des villes. Cela fournit notamment des données allant du général au plus spécifique, comme la qualité de l’air. L’EIE permet aux utilisateurs de sélectionner des villes pour connaître leur empreinte carbone actuelle.
Quel est l’intérêt de la technologie pour le climat ?
Technologie et environnement ne sont pas incompatibles. faciliter la lutte contre le réchauffement climatique, que ça soit pour les décideurs ou le grand public. On peut tous agir à notre échelle. L’EIE est utile aux petites et moyennes villes. Elles peuvent ainsi recevoir des données particulièrement précises sur la qualité de l’air et agir en fonction pour lutter contre le réchauffement climatique.
Quelles sont les initiatives des géants du web pour l’environnement ?
Les géants du web se sont engagés pour l’environnement. Nombreux sont les projets. L’EIE et Project Air View, de Google, Microsoft et son objectif d’atteindre une consommation d’énergie renouvelable de 60 % dans ses datacenters d’ici 2020, Apple qui veut être alimentée à 100 % par des énergies renouvelables. Ou encore HP, qui s’engage à ce que chaque page imprimée soit neutre en carbone.